jeudi 9 avril 2009

Dernières journées d'école pour Lucas


Lucas n'était pas si malheureux de quitter ses amis de l'école Française! Il a tellement hâte de retourner au Canada et retrouver sa famille, ses cousines et cousins surtout!!! Moi toutefois, ça me rend triste de le voir quitter cette première école dans laquelle il a si bien évolué! Lors de la dernière journée, Balkissa a préparé une collation pour toute la classe et François est allé passer du temps avec les enfants à la récréation. Lucas était heureux! Ses amis aussi!




mercredi 8 avril 2009

sevrinelabelle vous a envoyé une vidéo : "VICTOR DEME (clip officiel) : DJON MAYA"

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Wow! Il y a vraiment du talent au Burkina Faso. Quel bon blues!
Après 30 ans de carrière au Burkina Faso... Victor Démé sort son premier disque en 2008 (chez Chapa Blues / Makasound). Voici son premier clip "Djon Maya"

Victor Démé est un artiste simple qui a su séduire le public comme les médias lors de deux tournées française en 2008

« Irrésistible » Mondomix

« Un artiste hors du communbeau comme l'Afrique » ELLE

« Un premier album réussi, poignant et enthousiasmant » Paru Vendu

« Un premier album sublime » Muziq

« Un nouveau bijou du folk africain » Le Nouvel Observateur

« Un premier album mature, une révélation africaine promise à une belle carrière » La Terrasse

« ne peut quêtre classé au rang des acquisitions pour tout amoureux de musique qui se respecte » Bokson

« Sa musique est chaude comme la terre burkinabé. Indispensable ! » Le Petit Futé Magazine

« Souhaitons que que cet album trouve auprès du public () le succès mérité » Blues Magaz... suite
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lundi 6 avril 2009

Koro et la sortie des Masques



Le dernier week end de mars, nous sommes allés visités le village natale d'Angèle, Koro. Situé à une quinzaine de km de Bobo, le village a été construit sur un piton rocheux. Les maisons d'architecture bobo sont construite en banco et surplombent la falaise. La vue est magnifique de là-haut. Le village n'est aujourd'hui plus habité. Les paysans ont réinstallé leurs habitations en bas de la falaise, près de l'eau. Une fois par année les habitants célebrent leurs défunts et organise une immense funéraille collective. On appelle cet événement qui dure 3 jours, la sortie des masques. Certains hommes portent des costumes et des masques et effectuent une danse traditionnelle. Au son des djembes et autres instruments de percution, certains hommes prennent les masques dans leurs mains et les font voller et danser alors que d'autres effectuent des sauts périlleux. Je n'ai pas réussi à savoir toute la signification de cette manifestation. Cependant, cette tradition attire des centaines de spectateurs.










Il va sans dire que les masques ont impressionné les enfants. Ceux-ci n'ont pas pu voir le spectacle, il y avait trop de monde. Mais nous nous sommes installés, juste à côté de l'endroit ou les masques se reposaient suite à leur prestation. Malgré la chaleur accablante, mais vraiment accablante, nous sommes très heureux d'avoir vu ce village et surtout, cette fête singulière donnée en l'honneur des défunts.




Évidemment, Angèle, Sami et le beau Mario nous ont accompagné! On ne pouvait trouver meilleurs guides! La petite Saphiatou était également de la partie.





mercredi 11 mars 2009

sevrinelabelle vous a envoyé une vidéo : "Yeleen - Tibet (live)"

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En ce temps de manifestation pour la libération du tibet, cette chanson tombe à point. Et je souhaite en même temps vous faire découvrir ce groupe burkinabé qui perce de plus en plus à l'international. Fusion entre RAP, pop, musique traditionnelle... Yeleen propose des textes percutants et une mélodie qui reste en tête.
Yeleen, qui s'inspire de l'actualité, nous gratifie d'un morceau totalement inédit à Musique Métisse, sur les évènements actuels au Tibet.
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Mise à jour de notre vie quotidienne

Suite au départ de maman, une période un peu plus difficile a suivi. François, Lucas et Raphaël ont attrapé des parasites. Ils ont dû prendre un traitement fort et peu agréable. De mon côté, j’ai vécu une importante remise en question au plan professionnel et financier laquelle a finalement abouti à la dure décision de démissionner de mon poste de coopérante volontaire. Ce tourbillon émotionnel a affecté le moral de la famille et je pense que c’est en parti ce qui explique le fait que j’ai très peu écrit sur mon blogue pendant ce temps.

Maintenant, ça va beaucoup mieux. Nous profitons de chaque journée en nous rappelant qu’il n’en reste pas pour longtemps (notre départ est prévu pour la fin avril). En fait, nous espérons toujours rester. Je suis en attente d’une réponse pour un poste de salariée à Ouagadougou. Si cette option fonctionne, nous vivrons au Burkina encore quelques années. Ce qui nous plairait beaucoup. Sinon, bien, nous serons quand même heureux de retrouver nos proches au Canada. Et qui sait, peut-être pourrons-nous revenir un jour, dans de meilleures conditions.

Un peu plus Africaine, chaque jour...

Nous nous sentons chaque jour un peu mieux intégrés dans la société bobolaise. Nous avons nos amis, expatriés et burkinabés, avec qui nous passons beaucoup de temps. En effet, nous voyons toujours Angèle et Sami, c’est d’ailleurs avec eux que nous avons fêté la Journée internationale des femmes. Les hommes nous ont cuisiné du bon poulet grillé! Nous passons également beaucoup de temps avec George et Andréa avec leur fils Jacob. Avec eux, nous allons à la guingette, nous essayons de nouveaux restos, nous nous visitons à tour de rôle, les enfants sont toujours très contents de se retrouver et jouer ensemble. À l’occasion, nous voyons aussi, Eva et Sébastien, Guillaume et Kenza. Je les ai d’ailleurs invité, le week end dernier, à prendre l’apéro à la maison…Finalement, la soirée s’est terminé vers minuit trente!!! Au travail, j’ai aussi passé du temps avec Batieba, Karim, Tinta et leur bande. Nous avons visité la maison de Karim qui nous avait invités à prendre le thé et qui, finalement, nous a cuisiné un festin : poisson fruits, salade de tomates et carottes, frittes! Et enfin, évidemment, je suis aussi souvent avec Isabelle, ma collègue de travail et son mari, Ibrahim.

François et moi à la Guinguette


Nous nous sentons chez nous dans notre villa que nous avons peu à peu décorée modestement. François a travaillé fort pour améliorer le jardin, installer un air de jeu pour les enfants. Nous cultivons désormais notre propre laitue et notre basilic, de cette façon, nous n’attraperons plus de saletés! Nous avons perdu 2 poussins sur 4. Les 2 autres sont devenues de petites poules. Leur maman a aussi pondu 8 autres œufs qu’elle couve jour et nuit. Ceux-ci devraient éclore sous peu. Je connais et côtoie pas mal tous les voisins de ma rue, la propriétaire de la petite boutique d’alimentation du coin de la rue, notre mécanicien deux coins de rue plus loin…

Je me sens un peu plus africaine dans mon habillement, la moitié de ma garde robe est désormais garnie de vêtements que je me suis fait faire à partir de pagnes africains; dans les expressions que j’utilise; par la musique de j’écoute (Yeleen notamment, voir l’autre article); par la nourriture et les boissons que j’apprécie. Tous les mardi soirs, je suis un cours de danse africaine au Centre culturel. C’est un moment juste pour moi, pour me remettre en forme et me connecter avec les sons de l’Afrique, jusque dans le ventre!

Lucas et Raphaël jouent encore beaucoup avec Inusa et Saphiatou, le petits voisins. Lucas dit que ce sont ses meilleurs amis! Il a dit aussi l’autre jour, qu’il aimait tant bébé Mario, qu’il pouvait le considérer comme son frère. Il m’a aussi demandé de revenir le visiter souvent, si on déménage à Ouaga. Lucas se développe aussi une véritable passion pour le dessin. Dernièrement, il passe beaucoup de temps à dessiner, et il se monte de grands projets. Par exemple, je lui ai montré comment décalquer un dessin à partir d’un livre. Depuis, il a décalqué tous les dinosaures d’un livre emprunté à la bibliothèque. Son évolution à l’école est fulgurante. Il adore l’école. Il sait écrire son nom et le nom de quelques amis. Il reconnaît plusieurs mots et commence à lire des syllabes. Que l’on reste ici ou que l’on revienne, je pense qu’il passera directement en première année en septembre.

Lucas qui dessine tout le temps!


Raphaël, pour sa part, ne va plus à la petite école depuis qu’une institutrice l’a tapé sur la tête. Nous avons rencontré la directrice, et devant le peu de compréhension de cette dernière, nous avons décidé de retirer Raphaël. De toute façon, il n’aimait pas tellement aller là-bas. Il reste à la maison avec son papa et il apprend tout autant avec celui-ci. Je trouve que son langage s’est beaucoup développé dernièrement. Il est toujours joyeux. En fait, je trouve les deux garçons très épanouis ici. Ils ne sont pas stressés par la vie comme au Québec! Mais il reste que Lucas surtout, s’ennuie encore beaucoup de notre famille au Canada. Il a hâte de la retrouver!

François pour sa part fait un peu de massothérapie. En moyenne 2-3 massages par semaine. C’est pas énorme, mais ça lui permet de garder la main. Il s’occupe de la maison, de Raphaël, il lit beaucoup…Il ne s’ennui pas en tout cas.

Côté température…OUF! Il fait maintenant très très chaud, 35-40 degré le jour, et 28-30 degré la nuit. On dort toutes les nuits avec l’air climatisé. On va à la piscine presqu’à tous les jours et on prend notre douche à l’eau froide!!! Malgré tout, on s’acclimate bien, surtout les enfants! Le fait de retourner souvent à la piscine a permis à Lucas et Raphaël d’améliorer leur nage. Lucas peu maintenant nager seul dans le « creux » (sous haute surveillance, évidemment), et Raphaël a enlevé ses flotteurs dans le « pas creux ».

La piscine de l'Escale


Bon, quoi dire de plus sinon qu’il paraît plus clair que jamais que nous ramènerons avec nous, des souvenirs inoubliables de notre petite vie quotidienne!

lundi 2 mars 2009

sevrinelabelle vous a envoyé une vidéo : "Les mangeurs d'arrachides"

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Spectacle improvisé par les intervenants de l'association "Les mangeurs d'arrachides" située dans les vieux quartiers de Bobo-Dioulasso
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Kibidwe, les vieux quartiers de Bobo


Durant le mois où ma mère nous a fait l’honneur de sa visite, nous en avons profité pour faire un peu de «tourisme»!! Nous ne pouvions passer à côté de la visite de la Grande Mosquée et des vieux quartiers. Ces derniers regroupent les maisons qui ont constitué les premières habitations de la ville de Bobo. Parmi celles-ci, la plus vielle date du 12e siècle. Le quartier des forgerons, le quartier musulman, le quartier des animistes…Toutes ces parties de la vielle ville ont un point en commun : l’absence d’évolution. Marchant dans les vielles rues bosselées, je me rends compte à quel rien ne semble avoir changé depuis des centaines d’années. Évidemment, la pauvreté est manifeste; les conditions de vie, difficiles; au plan sanitaire, c'est catastrophique. Dans le marigot où de grotesques poissons que l’on dit « sacrés » s’affrontent pour un bout de pain, des déchets s’empilent dans tous les racoins alors qu’un peu plus loin, les enfants s’amusent à jouer dans l’eau et des femmes s’affairent à leur lessive. Malgré la saleté et l’odeur noséabonde, ce quartier revêt un petit quelque chose de charmant. J’ai aimé voir les forgerons travailler le métal et les femmes préparer le « Dolo» (bière locale). La Mosquée est également un monument singulier qui vaut bien le 1000 F qu’on demande à l’entrée. J’ai aimé visiter l’association « Les mangeurs d’arachides » qui travaillent à améliorer l’environnement de leur quartier. Je vous laisse d’ailleurs sur un petit vidéo : les mangeurs d’arrachides qui nous ont improvisé un petit spectacle!



Vue d'une partie des vieux quartier à partir d'un toit



La grande Mosquée



Le travail d'un forgeron

Le Marigot

mercredi 11 février 2009

Il était une fois, un baptême...


Alors que ma mère était avec nous depuis seulement quelques jours, nous avons eu l’incroyable chance d’être invitées à un baptême musulman. Je dis chance, puisque pour moi, prendre part à une cérémonie d’une telle importance ici, au Burkina Faso, relevait d’une occasion unique de découverte, comme il s’en présente peu lorsqu’on est « toubabou ». Angèle et Batogoma nous ont intégré dans leur famille, comme si nous en faisions partie… Le baptême représente un des rituels les plus importants dans la vie d’une personne musulmane. Si la signification du baptême diffère peu entre musulman et catholique, la façon de célébrer, elle, est complètement différente. Tout d’abord, les hommes et les femmes fêtent séparément. Les premiers partent à la Mosquée avec le bébé, le temps de le baptiser, puis ramène le petit vers sa maman avant de retourner prier une bonne partie de la journée. Le bébé restera pour sa part isolé avec sa maman, qui demeurera dans sa maison durant toute la célébration. Elle recevra la visite des femmes de sa famille, une à la fois, ou en petits groupes. Pendant ce temps, à l’extérieur, c’est la fête. La famille, les amis et les voisins se ressemblent pour cuisiner, manger, chanter et danser. L’important c’est que ceux-ci passent un bon moment à célébrer l’arrivée du nouvel enfant. Les griottes s’en donnent à cœur joie, pendant que les marraines, vêtues de grands boubous, paradent et dansent, donnant le rythme et les mouvements à suivre. Les autres femmes, toujours bien « sapées » dans leurs plus beaux habits comme on dit ici, suivent les pas, une derrière l’autre. Les griottes chantent la chanson d’une, puis la chanson de l’autre. Lorsqu’une griotte chante une chanson en ton honneur, tu dois lui remettre à la fin, un billet de 1000 francs. C’est ce qui est arrivé à ma mère, qui a eu droit à ce traitement de faveur!! Pour l’occasion, les femmes proches de la famille du bébé, se sont fait confectionner des habits dans le même pagne. Nous avons joints le groupe! La fête se déroula dans l’un des quartiers les plus désaffectés de Bobo. À la limite de Sarfalao, les maisons de banco sont construites sur des terrains non lotis. L’accès à l’électricité et à l’eau est limité, pour ne pas dire inexistant. La pauvreté est criante, l’hygiène, déconcertante et les besoins sont innombrables. C’est pourtant dans ce paysage vraisemblable que s’est tenue cette fête où l’on chantait et dansait la joie de vivre! Lucas et Raphaël ont trouvé l’expérience plus difficile. Trop populaires, ils attiraient des dizaines d’enfants qui s’entassaient autour d’eux. Même pour les adultes, le rassemblement s’avérait étouffant. Ce sont des adolescents qui nous ont permis de respirer un peu en chassant les plus petits, les menaçants de les frapper avec leur bâtons. C’est donc avec des sentiments mitigés que nous sommes rentrés dans le confort de notre villa. La désolation du paysage, la réalité crue de la pauvreté, nous ramènent à ce sentiment étouffant d’impuissance. La générosité, la joie, la musique, nous redonne l’espoir et jusqu’à un certain point, la foi.

mardi 27 janvier 2009

Banfora: Les chutes et les dômes


Après plus de quatre mois de vie à Bobo Dioulasso, nous n'étions toujours pas allés visiter la région de Banfora. Située à mois d'une heure trente de route de Bobo, cette région est pourtant l'une des plus belles du Burkina Faso. Elle est certainement la plus verte! On y cultive entre autres la Canne à sucre, le riz, les fruits et les légumes. Nous y avons d'ailleurs dégusté nos premières mangues!!! SUCCULENTES! Nous sommes donc partis avec ma mère, les enfants, et notre ami chauffeur de taxi, Pascal, assez tôt dimanche matin. En arrivant à Banfora, nous nous sommes installés dans la confortable résidence secondaire de notre propriétaire Monique, qui nous a offert de nous louer cette maison à un coût raisonnable. Après le dîner, nous avons rejoint un jeune guide, Mohameh, qui nous a d'abord amené voir les impressionnants Dômes de Fabédougou. Les rochers sculptés par l'abrasion de la pluie et du sable forment un spectacle quasi lunaire qui à lui seul vaut le détour. Nous avons ensuite marché 30 minutes sur un plateau semi-désertique pour se rendre jusqu'aux chutes de Karfiguéla. Nous étions heureux de pouvoir enfin nous rafraîchir! Le soleil brûlait!! Les jolies cascades n'ont rien à voir avec les belles chutes d'eau que nous pouvons voir au Québec, mais tout de même, nous étions contents d'avoir fait ce petit voyage à l'extérieur de Bobo.

Après une piètre nuit de sommeil, nous avons entreprit, le lendemain, de nous rendre au lac de Lémorodougou dans l'espoir d'y voir des hippopotames. Malheureusement, il manquait de pirogue pour nous tous, et les enfants étaient d'humeur exécrable! Nous avons plutôt opté pour une dégustation de cannes à sucre fraîches, à l'ombre sous une paillote dans un charmant petit campement. Nous avons terminé notre périple dans le meilleur resto de Banfora, avant de reprendre la route vers Bobo.

Nous avons réalisé à quel point il n'est pas facile de voyager avec des tout petits, surtout en Afrique!! Ils se fatiguent vite, et nous aussi!! Le retour à la maison n'en fut que plus apprécié!!












lundi 19 janvier 2009

Mama Mousso


Elle est enfin arrivée! Après quatre mois d’attente, ma mère est atterrie en sol burkinabé, par le vol d’Air France, le 9 janvier dernier. François et moi sommes allés la chercher à Ouagadougou. Elle était radieuse malgré la fatigue et l’énervement. Dès le lendemain, Pascal, notre taxi-man, nous a ramené à Bobo où les enfants ont accueilli leur grand-maman avec chaleur et excitation!! Ils étaient tellement énervés, qu’ils courraient partout, parlaient en même temps, ils voulaient tout raconter à leur grand-mère en un temps record!
Une semaine plus tard, je constate chez ma mère une excellente capacité d’adaptation. Si les premiers jours n’on pas été si évident (dur constat de la pauvreté, chaleur et poussière, décalage horaire…) aujourd’hui, elle vit avec nous comme si elle y était depuis des semaines! Chaleureuse, elle s’est rapidement liée d’amitié avec nos voisines et Balkissa, avec qui elle s’entend à merveille! Les africains l’appellent Maman, ce qui montre une grande marque de respect et d’affection.
La première semaine a été plutôt tranquille. J’ai dû travailler, et les enfants allaient a l’école le matin. Nous avons quand même amené ma mère chez le tailleur, marcher dans les jardins de légumes, voir un spectacle de musique traditionnelle au Bambou et nager à « notre » piscine. Nous devions passer le week-end à Banfora, mais malheureusement, notre petit Raphaël a été malade et nous avons dû rester tranquilles à la maison… On se reprendra le week-end prochain!

Nasso: une autre sortie en brousse!




Avant le retour au Québec de Marie-Ève, nous sommes allés en brousse avec le Jeep d’un ami à Idrissa, le nouveau marié. Nous étions avec Angèle, Sami, le petit Mario, nos enfants, Dri et Marie, évidemment. Ceux-ci nous ont fait découvrir le terrain privé d’un de leurs amis à Nasso, une petite maison de campagne sur le bord d’une marre…Cette petite sortie toute simple nous a fait découvrir un peu mieux la campagne bobolaise et ce fut fort agréable de faire cette randonnée avec nos amis burkinabés. Les enfants, ont surtout aimé, le tour en vieille Jeep décapotable!!! Sortir de la ville, respirer l’air de la brousse, ça fait toujours du bien!

jeudi 8 janvier 2009

Notre parc à la maison, construit par François et Sami...un plaisir pour les enfants!



Un samedi à la guinguette




Nous voilà partis! 12 dans un pick-up, espérant atteindre une petite rivière à l'eau limpide que l'on nomme ici, "guinguette". Située à moins de 15 km de Bobo, ce petit oasis se prête bien à la baignade et au repos. Malgré que ce soit un endroit assez populaire, il est possible d'y trouver des petits coins tranquilles pour installer sa natte et pique-niquer. Et contrairement à la piscine de l'Escale en ce moment, l'eau est chaude!

Raphaël et moi avons donc accompagné Dri et Marie-Ève et plusieurs de leurs amis pour cette agréable escapade. Dommage que François et Lucas soient restés à la maison, ce dernier commençait tout juste à récupérer d'un 2 jours intenses de diarrhée.

Hourra pour les nouveaux mariés!





C'est la folie! À partir du moment où Drissa a dit oui à sa chère bien-aimée, Marie-Ève, la foule qui avait déjà peine à se contenir dans l'hôtel de ville s'est mis à hurler, taper du pied et chanter!! À la sortie, les nouveaux mariés ont pris place dans une vieille voiture remontée et repeinte, et tout un cortège désordonné et bruyant a suivi derrière. Alimentés par la frénésie de l'événement, les amis des mariés montaient debout sur leur mobylette, roulaient dangereusement en klaxonnant, arrêtaient le trafic n'importe comment! Jusqu'à la maison de Dri où un repas était offert aux convives.

Marie-Ève et Dri se sont rencontrés l'an dernier alors que cette première visitait le Burkina Faso à l'occasion d'un stage en coopération internationale, ici à Bobo. Ils sont tombés amoureux et voilà qu'un an plus tard, ils se marient à la façon burkinabé!

Nous avons eu la chance, François et moi, d'avoir été invités à cette cérémonie peu ordinaire. Je me suis transformée en photographe pour l'occasion! François pour sa part était invité à la table d'honneur! Il devait y avoir la moitié du quartier présent lors du repas!

Fait cocasse. La cérémonie à l'hôtel de ville a débuté à 16h juste. La fête et le repas ont pris fin à 18h pile. Alors que tout est généralement lent en Afrique, voilà que ce Mariage s'est déroulé à une vitesse incroyable! Trop vite même!! Mais bon, voilà, si c'est la coutume africaine, pourquoi pas?

mercredi 7 janvier 2009

Les Jardins de Bobo



Juste derrière la maison de Balkissa, notre très chère nounou-cuisinière, se cache un veritable trésor...Les jardins de Bolomakoté. Une vaste étendue verte longe le petit marigot. Plusieurs dizaines de parcelles forment un gigantesque jardin communautaire où il est possible de se balader paisiblement. On entend au loin le son des djembes incessants du quartier et cette musique rend cette expérience toute simple un peu plus authentique, ou exotique! Dans ces jardins où poussent une variété impressionnante de légumes et de fruits, les cultivateurs arrosent à partir de l'eau des puits creusés ici et là. Les garçons de Balkissa se sont fait un plaisir de jouer au guide et nous avons marché à travers les jardins durant près de 2 heures.