C’est l’Harmattan. Tantôt chaud, tantôt frais, mais toujours sec. Excessivement sec. Ce vent du Sahara est désormais à nos portes et soufflera jusqu’au mois de mars. Jusqu’à maintenant timide, l’Harmattan apporte également son lot de tempêtes. Les bourrasques soulèvent le sable et la poussière et contribuent à la propagation des microbes. Après la saison des pluies qui était propice au paludisme et à la fièvre typhoïde, voilà que ce sont les infections respiratoires et la méningite qui menacent la santé des habitants. Cette fichue poussière nous irrite le nez et on a l’impression qu’elle se colle aux parois du cerveau!! Heureusement que nous sommes vaccinés contre la méningite. Et pour ce qui est des infections respiratoires…disons qu’on a déjà l’habitude au Québec. Nous aussi on connaît la saison du rhume et de la grippe!! De plus, ici, il y a le beurre de karité. Le Karité est un arbre qui pousse en Afrique et dont le fruit donne une noix très riche. C’est à partir de celle-ci que l’on confectionne le beurre de karité dont les vertus sont connues mondialement. On s’en met dans les narines, trois fois par jour, pour s’hydrater le nez et protéger nos voies respiratoires de la poussière.
Avec l’Harmattan, vient le changement de température. Si les journées demeurent assez chaudes (entre 27 et 37 degré celcius) les nuits sont beaucoup plus fraîches : la température chute entre 12 et 20 degré celcius. Le soir et tôt le matin, beaucoup d’Africains portent des tuques et des manteaux chauds. Moi-même je me surprends à grelotter sur ma mobylette lorsque je quitte pour le travail le matin. Nous allons moins à la piscine aussi. Les nuits fraîches font baisser drastiquement la température de l’eau et le petit vent qui souffle toute la journée nous rend frileux. Mais il y a un avantage à tout cela… La température est plus confortable et les nuits permettent de rafraîchir toute la maison.
Les vertus du Karité
Il y a 15 ans